En cette période de Noël et de Jour de l’an, il est bon de se pencher sur une pièce méconnue du vestiaire homme : L’Opera Pump, cet étrange escarpin masculin …
L’Opera pump est un soulier au formalisme extrême. Il s’agit d’une simple pièce en cuir verni (quelques exceptions existes …) dont l’ouverture est semblable à celle d’un escarpin ou d’une ballerine. Il est souvent orné d’un petit nœud en ruban gros grain.
La semelle est relativement fine, si elle n’est pas soudée, la semelle est cousue sous la carre pour garder une finesse extrême : un peu comme la cambrure d’une lisse ronde. (rappel entre lisse ronde et lisse carrée ici). Le talon est relativement bas.
L’Opera pump est le descendant des escarpins que portaient les hommes tout au long du XIXème siècle. Il était d’abord à boucle, puis s’est peu à peu simplifié et ouvert sur le devant pour gagner en finesse. Enfin un simple nœud, popularisé entre autre par Oscar Wilde, est venu finir l’opera pump tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Ces souliers se portent bien entendu avec un smoking. Il existe quelques alternatives pour se chausser avec un smoking. Un richelieu verni (le mieux étant un « une-pièce » pour son uniformité) est aussi communément accepté. Des souliers noirs bien glacés feront également parfaitement l’affaire. Pour les plus audacieux, il est possible de lacet ces souliers avec des rubans de satin pour leur donner un cachet plus festif.
Joyeux Noël
Antoine
Victor Habebis 